Quel montant mettre sur un Plan Epargne Retraite ?

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Pour bien préparer votre retraite, en particulier si vous souhaitez bénéficier de compléments de revenus sous forme de rentes viagères, il vaut mieux bien calculer la somme que vous allez verser dans votre produit d’épargne. Si vous comptez souscrire à un Plan d’épargne retraite PER, vous pouvez tout à fait réaliser de multiples simulations afin d’optimiser vos versements et connaître à l’avance le montant de vos rentes.

Rappelons en effet que vous préparez vous-même vos vieux jours en optant pour les placements qui reposent sur le système par capitalisation. Le PER fait partie de ces derniers. En revanche, les autres cotisations que vous versez par le biais du système par répartition seront plutôt versés aux seniors retraités actuels, et dont le calcul des pensions repose sur une série de critères déterminés par les lois en vigueur.

Pour en revenir au PER : quel montant pour l’alimenter ? Quelle somme investir, quel sera l’effort d’épargne requis pour tabler sur le montant des rentes viagères que vous souhaitez percevoir ?

 

Le dépôt minimum et le versement maximum

L’avantage avec le PER, c’est qu’il n’existe aucune exigence particulière en ce qu’il s’agit du dépôt minimum que vous effectuez sur votre plan. Idem en ce qui concerne le versement maximum : plus vous alimentez votre PER, meilleure sera la capitalisation.

Toujours est-il que ce sont plutôt les déductions qui sont soumises à un plafonnement. Pour rappel, vous jouissez de la possibilité de déduire le montant que vous versez dans votre plan de votre impôt sur le revenu. Les limites de ladite déduction sont alors fixées à 10% du Pass de l’année N-1 ou 10% des revenus d’activité au titre de l’année N-1. C’est la formule la plus avantageuse qui sera alors prise en compte.

 

Comment optimiser vos versements ?

Avant d’aborder ce sujet, sachez que vous pouvez profiter de la fiscalité que propose votre plan, et qui propose deux options :

  • la déductibilité de vos revenus de votre IR : cette solution est particulièrement intéressante si vous êtes fortement imposé. Dans ce cas, vous pouvez calculer le montant que vous allez verser dans votre PER afin de réduire, en fonction, celui de votre imposition. En revanche, ceux qui auront choisi cette option seront pleinement taxés au moment du rachat du contrat, c’est-à-dire aussi bien pour les retraits que pour les plus-values
  • la non-déduction de vos versements : si vous êtes faiblement imposé, vous pouvez vous abstenir d’opter pour cet avantage fiscal. Cependant, vous jouirez d’une meilleure fiscalité au moment du rachat de votre contrat, en tirant profit d’une exonération au moment de la sortie en capital (excepté pour les plus-values) ou du régime de la rente viagère à titre onéreux, si vous sortez en rentes.

Vous pouvez aussi définir à l’avance ce dont vous souhaitez bénéficier à titre de rentes viagères au départ à la retraite. Ce qui vous permet de déterminer le montant de vos versements. Si vous avez un objectif de rentes précis, il vaut mieux choisir la formule « versements programmés ». L’alimentation de votre plan se fera alors de manière régulière, permettant une meilleure capitalisation. Cette option est avantageuse si vous percevez des revenus mensuels réguliers, par exemple si vous êtes salarié d’entreprise ou travailleur indépendant.

Quel que soit votre choix (versement programmé ou versement libre), l’utilisation des outils de simulation est toujours vivement recommandée. Vous pouvez ainsi anticiper plusieurs cas de figure et retenir la stratégie qui vous convient le mieux, en tenant compte de vos sources de revenus, de votre capacité d’épargne et de vos objectifs de rentes à terme.

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